Comment travailler aux pompes funèbres ?

Le secteur des pompes funèbres est varié. Il ne se limite pas à la conduite de corbillard ou à la manipulation de cercueils. Voici quelques professions clés :

• Conseiller funéraire : c’est l’interlocuteur principal des familles. Il les accompagne dans l’organisation des obsèques, propose des prestations adaptées, rédige les devis et coordonne les démarches administratives.
   
• Maître de cérémonie : il veille au bon déroulement de la cérémonie funéraire. Il accueille les proches, guide les étapes et assure un cadre respectueux.
   
• Porteur / Chauffeur : il participe au transport du corps, à la mise en bière et au bon déroulement logistique des obsèques.
   
• Thanatopracteur : spécialisé dans les soins de conservation du corps, il intervient pour la présentation en chambre funéraire ou avant une cérémonie.
   
• Agent de funérarium ou de crématorium : il accueille les familles dans les lieux dédiés à la préparation ou à la crémation des défunts.
   

Responsable d’agence funéraire : il gère l’équipe, les aspects financiers et administratifs, et assure la qualité du service rendu.

Depuis 1993, les métiers funéraires sont encadrés par la loi et nécessitent des formations obligatoires, dispensées par des organismes agréés. Voici les principales :

• Formation de conseiller funéraire : environ 210 heures, incluant une partie théorique (législation, psychologie du deuil, organisation des obsèques) et un stage pratique.
   
• Formation de maître de cérémonie : environ 70 heures.
   
• Formation de porteur : 16 heures.
   
• Formation de thanatopracteur : plus longue et très technique, elle dure plusieurs mois et comprend une partie médicale.
   

Ces formations peuvent être financées via le CPF, Pôle Emploi ou un employeur. Il est aussi possible d’intégrer des formations internes lorsqu’on est recruté sans expérience.

Le secteur funéraire exige des qualités humaines fortes :

• Empathie et capacité à écouter sans juger.
   
• Discrétion et respect absolu de la confidentialité.
   
• Rigueur, sens de l’organisation et capacité à gérer des situations délicates.
   
• Résistance émotionnelle et stabilité.
   

Il faut aussi savoir communiquer avec délicatesse, gérer l’administratif, avoir une présentation soignée, et parfois conduire des véhicules funéraires.

Voici quelques voies possibles :

• Répondre à des offres d’emploi : les agences indépendantes, les grands groupes (OGF, Roc-Eclerc, La Maison des Obsèques, etc.), les coopératives ou les régies municipales recrutent régulièrement.
   
• Se présenter directement auprès des pompes funèbres locales avec un CV, une lettre de motivation et un projet sincère.
   
• Suivre une formation avant de postuler, notamment pour les postes de conseiller.
   
• Faire un stage ou une immersion pour confirmer votre appétence pour le métier.
   

De plus en plus de reconversions professionnelles s’orientent vers ce secteur porteur de sens, et les employeurs sont attentifs à la motivation et aux aptitudes humaines autant qu’au parcours.

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Le funéraire évolue : digitalisation des démarches, nouveaux rituels, accompagnement du deuil, enjeux écologiques… Ces transformations ouvrent la voie à de nouveaux profils (accueillants, communicants, gestionnaires, experts en relation humaine) et à des innovations de service. Travailler dans ce domaine, c’est aussi contribuer à le réinventer.