La loi du 19 décembre 2008 relative à la législation funéraire stipule que les cendres doivent connaître un sort funéraire identique à celui d’un corps. Cela signifie qu’elles ne peuvent plus être considérées comme un simple souvenir ou objet personnel. Elles doivent reposer dans un lieu destiné à la mémoire collective ou dans un cadre clairement défini par la législation.
Concrètement, cela signifie que les cendres ne peuvent pas être conservées à domicile, même si le défunt l’avait exprimé ou que la famille le souhaite. Seules exceptions : une conservation temporaire par l’opérateur funéraire avant dispersion ou inhumation, ou une autorisation exceptionnelle du préfet dans un cas très particulier (par exemple, un rapatriement de l’urne à l’étranger en attente).